• Les patients atteints d’épilepsie ne sont pas à risque de développer une forme sévère de COVID-19 en l’absence de polyhandicap associé ;
• Afin de protéger les patients d’une contamination, le maintien de la continuité de la prise en charge est assuré par le médecin traitant, au mieux par téléconsultation, en lien avec le neurologue ou le neuropédiatre ;
• Au cours de la consultation de suivi, le médecin traitant questionne le patient sur l’existence de crises (calendrier), l’observance du traitement (incluant comment le médicament est pris et la posologie), l’anxiété liée au contexte épidémique, les possibles troubles psychiatriques liés au confinement ou non, les effets indésirables des médicaments antiépileptiques ;
• Le médecin traitant revoit avec le patient les stratégies pour le protéger d’une recrudescence des crises en insistant sur l’adhésion au traitement et en prescrivant les traitements adaptés pour les affections intercurrentes ;
• L’hydroxychloroquine peut réduire le seuil épileptogène et provoquer des crises épileptiques.

Consulter la fiche mise en ligne par la HAS

 

Le Secrétariat d’Etat au Handicap a quant à lui mis en ligne une fiche sur l’accueil de patients handicapés atteints d’épilepsie sévère dans le contexte de pandémie de COVID-19 à destination des médecins urgentistes et des médecins généralistes. Cette fiche peut être particulièrement importante lors de l’accueil aux urgences d’une personne handicapée avec épilepsie sévère, compte tenu des risques spécifiques de ces personnes, handicaps et pathologies complexes.

L’épilepsie sévère y est définie et il est rappelé que l’épilepsie n’est pas un facteur de forme grave de COVID-19, sauf pour les syndromes épileptiques associés à des problèmes rénaux, pulmonaires ou impliquant la prise de médicaments affectant le système immunitaire. Les soins doivent être adaptés et la présence de l’aidant est indispensable.

Consulter la fiche mise en ligne par le Secrétariat d’Etat au Handicap