Absence : il s’agit d’un type de crises épileptiques. Les absences sont des pertes de conscience courtes où le patient arrête son activité et la reprend là où il en était dès la fin de l’absence. Pour parler d’absences, les médecins ont besoin d’avoir un enregistrement EEG présentant des modifications de l’EEG typiques d’absences (pointes-ondes à 3 cycles par secondes).
Antiépileptique : les antiépileptiques sont les médicaments qui sont utilisés pour traiter les crises épileptiques. Ils agissent sur les mécanismes faisant survenir les crises. Nous ne disposons pas actuellement de médicaments permettant de guérir la maladie.
Convulsion : le terme convulsion est utilisé pour désigner une crise épileptique avec une composante motrice. On sous-entend le plus souvent qu’il s’agit d’une crise généralisée clonique ou tonico-clonique.
Crise atonique : crise d’épilepsie très courte entrainant la perte soudaine de la tonicité musculaire pouvant entrainer une chute (avec parfois le risque de se blesser).
Crise clonique : ce type de crise est quasiment identique à la description précédente, en dehors du fait qu’il n’y a pas de phase tonique. La crise clonique généralisée débute d’emblée par des secousses cloniques touchant les quatre membres.
Crise fébrile : crise d’épilepsie liée à la fièvre survenant généralement chez des nourrissons ou jeunes enfants (après 6 mois et avant 6 ans) en bonne santé.
Crise focale : les crises focales sont des crises d’épilepsie où la décharge épileptique dans le cerveau ne touche qu’une partie du cerveau, raison pour laquelle on parle de crise focale. Les symptômes observés pendant les crises vont dépendre de la zone impliquée.
Crise focale avec évolution tonico-clonique bilatérale (ou avec généralisation) : les crises focales sont des crises d’épilepsie où la décharge épileptique dans le cerveau ne touche qu’une partie du cerveau, mais la décharge peut alors s’étendre de proche en proche et atteindre tout le cortex, raison pour laquelle on parle de généralisation secondaire. Lorsque le reste du cortex est ‘touché’ par la décharge épileptique, la crise prend un aspect clonique ou tonico-clonique généralisé.
Crise non épileptique psychogène : épisode pouvant ressembler à une crise d’épilepsie mais qui n’est pas d’origine épileptique (pas de décharges épileptiques du cerveau).
Crise tonico-clonique généralisée : il s’agit de crises en deux grandes phases. La première phase, la phase tonique, correspond à une tension (contraction) de l’ensemble des muscles : membres, corps et mâchoires. Cette phase dure entre 5 et 20 secondes et peut être accompagnée d’un cri. La deuxième phase, la phase clonique, est une phase de secousses des membres durant laquelle les contractions musculaires sont répétitives, saccadées et involontaires. À la fin de la crise, il est habituel que le patient soit très fatigué et s’endorme profondément au point qu’il soit difficile à réveiller. Cet état, appelé phase post-critique, est également une source d’inquiétude pour les familles.
Dysplasie corticale : les dysplasies corticales sont des malformations du cortex cérébral qui peuvent être impliquées dans les épilepsies focales.
Éducation thérapeutique du patient (ETP) : elle a pour but d’aider les patients atteints d’une maladie chronique et leur famille à gérer au mieux leur vie avec cette maladie. Il s’agit d’un processus continu qui permet de faire du patient l’acteur principal de sa prise en charge.
Electroencéphalogramme ou EEG : l’électroencéphalogramme est un examen médical non douloureux où l’on place sur la tête des électrodes afin d’enregistrer l’activité électrique du cerveau.
Etat de mal épileptique : crise d’épilepsie qui persiste de manière prolongée ou qui se succède sans que le patient reprenne conscience entre les épisodes, nécessitant un traitement d’urgence. Pour les crises convulsives, un traitement est débuté dès que les crises durent plus de 5 minutes. L’état de mal épileptique est établi après 30 minutes de crises.
Ictal : période au cours d’une crise d’épilepsie.
Interictal : période entre les crises d’épilepsie.
IRM : l’IRM est un sigle pour Imagerie par résonance magnétique. C’est une technique d’imagerie médicale. Pour réaliser une IRM, le patient est allongé dans un grand tube qui est en réalité un grand aimant. A l’aide d’ondes magnétiques, on peut analyser précisément la composition des tissus du corps. C’est actuellement la meilleur technique pour regarder comment le cerveau est construit.
Maladie génétique autosomique récessive : les humains ont 23 paires de chromosomes. Chaque paire de chromosomes porte deux copies de chaque gène : une copie par chromosomes. Ces maladies s’observent quand les patients ont 2 gènes anormaux. Ces maladies s’observent plus souvent en cas de consanguinité.
MDPH : la Maison départementale des personnes handicapées est le nom de la structure unique de chaque département pour demander des aides ou des aménagements pour la scolarisation, la formation professionnelle ou la réorientation professionnelle. Cette structure a une mission plus large et concerne un bon nombre de patients dont ceux souffrant d’un handicap ou d’un polyhandicap.
Monothérapie : traitement par un seul médicament.
Myoclonies : il s’agit de mouvements très courts liés à la contraction des muscles. Cela ressemble à des sursauts. Tout le monde fait des myoclonies dans son sommeil. En particulier, il existe des myoclonies d’endormissement. Ce sont celles qui nous réveillent par un sursaut. Les myoclonies peuvent être épileptiques et dans ce cas, elles surviennent le plus souvent à la veille et sont involontaires et spontanées.
Pharmacorésistance : la pharmacorésistance correspond à la non-réponse (persistance des crises) aux traitements malgré que ceux-ci soient bien pris. On parle de pharmacorésistance après plusieurs échecs de traitements seul ou combinés. Toutes formes d’épilepsies confondues, il y a une proportion de 20 à 30% des patients qui ont une épilepsie pharmacorésistante.
Pointes-ondes : anomalies enregistrées au cours d’un EEG résultant d’une décharge électrique anormale.
Polythérapie : traitement par plusieurs médicaments associés.
Post-ictal : période suivant une crise d’épilepsie.
Régime cétogène : le régime cétogène est un bouleversement de l’alimentation où l’on supprime quasiment tous les sucres avec un apport riche en graisse. Ce régime a montré son efficacité dans les épilepsies. Ce type d’alimentation permet de mimer les effets du jeûne. Sous l’effet de ce régime notre corps produit des corps cétoniques d’où son nom de régime cétogène (consulter notre page dédiée aux régimes cétogènes).
Scanner : technique d’imagerie utilisant les rayons X.
Stimulateur du nerf vague : dispositif médical implanté qui envoie des impulsions électriques au nerf vague gauche afin de contrôler les crises d’épilepsie.
Tomographie par émission de positons (TEP ou Pet Scan) : méthode d’imagerie médicale qui a pour but d’obtenir des images du corps en trois dimensions.